LES CHORÉGRAPHES ARMÉNIENS,
L'ÉCOLE DE DANSE,
LA JAF
Ils témoignent...
J’aimerais féliciter la JAF pour le 20e anniversaire
de l’école de danse Vanouch Khanamirian.
Je lui souhaite beaucoup de succès pour l’avenir.
Je trouve qu’à la base de cette école on trouve
l’esprit et l’écriture de Vanouch khanamirian. Je
connais Vanouch Khanamirian, vous allez être
étonnés, depuis 1951. J’avais 10 ans et je mettais
le pied à l’Opéra de Erevan pour la première fois.
Quand j’ai créé l’ensemble Baregamoutyoun,
Vanouch Khanamirian est resté le porte-bonheur
de notre ensemble. Il était présent à tous les
spectacles, au premier rang, au milieu. Il était là.
Dans les années 70, nous étions en France avec le
Bari Bedagan et Vanouch Gerassimovitch a reçu
alors une invitation de la troupe Araxe pour venir
à Marseille. De longues années durant, il y est
retourné transmettre ses danses. C’était le début de
l’amitié et de la collaboration entre la JAF et nous.
Récemment, la troupe Araxe et les enfants de
l’école de danse Vanouch Khanamirian ont fait
deux voyages en Arménie et les deux fois, nous
avons organisé des stages de danse traditionnelle
à l’Ecole de Chorégraphie, dans cette même salle.
Au travers de ces stages, nous arrivons à inculquer
à ces jeunes l’amour de l’Arménie et de la danse
traditionnelle arménienne.
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Mon père a consacré toute sa vie post-classique à
cette danse ancestrale, en étudiant profondément
l’ethnographie. Il a sillonné les villages du pays,
transcrit les danses paysannes pour fonder l’Ecole
arménienne de danse traditionnelle. Et c’est en
1957 qu’il a ouvert la classe de danse traditionnelle
à l’Ecole de chorégraphie de Erevan. Je voudrais
saluer les Arméniens de Marseille et les jafistes en
particulier. Je suis très touchée par votre attention.
Votre travail m’impressionne.
Je vous souhaite beaucoup de succès puisque vous
avez un fort potentiel. Continuez à travailler dans
cette dynamique et vous verrez beaucoup de belles
victoires à l’avenir.
Les rencontres qu’on a eues avec la JAF…
y compris en Arménie… Magnifiques !
Je me posais la question : mon Dieu, c’est
quoi cette envie qu’on voit chez vous !
C’est tellement réjouissant de voir un
collectif qui se déplace si nombreux pour
venir apprendre la danse en Arménie.
C’est de l’amour, de l’amour envers la
culture arménienne ! Aucune rhétorique
politique, aucun discours patriotique ne
peut faire aimer son pays comme le fait la
culture et la danse en particulier.
Je ne suis pas un spécialiste de danse arménienne.
Pascal Chamassian m’a dit « justement, on voudrait
que les enfants aient des cours de danse classique
avec un maître de ballet. C’est important pour leur
formation. La JAF fait un énorme travail pour la
préservation et le développement de la culture
arménienne.
Si je ne me trompe pas, le dernier stage de danse
au sein de notre école avait été annulé à cause de la
pandémie. Il faut revenir souvent en Arménie. C’est
très formateur pour les enfants de la diaspora de
travailler avec les professeurs et dans le contexte
de l’Ecole de Chorégraphie d’Erevan.
Un conseil ? Je préfère ne pas donner de conseils.
C’est trop facile. Je préfère être là quand on aura
besoin de moi. Vous pouvez compter sur moi !
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